Dans mon vieux carnet…

Un peu de rangement.
Toujours les suites de mes déménagements successifs de ces dernières années.
Des brols, des machins, des trucs,… autant de petits objets symboliques que je trimballe comme les trésors de mon royaume.
Le plaisir de retrouver un vieux carnet Moleskine, ce bel objet, ma touche de snobisme mais aussi mon amour immodéré pour tous les carnets, les beaux carnets.

Feuilleter ce vieux carnet aux pages cornées, se replonger dans l’année 2012, retrouver déjà (ou encore) des listes de livres à lire, que je ne lirai pas – du moins pas tous – par manque de temps.
Retrouver avec émotion l’écriture de deux nouveaux amis de cette année 2012 qui ont écrit leurs coordonnées, Alain et Pierre.

Et toujours, partout, tout est écrit au porte-mine 0,5.
Une habitude, une manie.

Et puis, parmi quelques autres, cette citation de l’écrivain allemand Erich Maria Remarque, rendu célèbre par son roman À l’Ouest, rien de nouveau , une oeuvre  pacifiste sur la Première Guerre mondiale.

“Les horreurs sont supportables tant qu’on se contente de baisser la tête, mais elles tuent quand on y réfléchit.”

En faisant des recherches sur cette citation, il convient de la compléter avec ceci :

“Pardonne-moi, camarade : comment as-tu pu être mon ennemi? Si nous jetions ces armes et cet uniforme, tu pourrais être mon frère. »

Et aujourd’hui ?
Plus de 100 ans après la fin de cette guerre,
Ici ou ailleurs, rien de nouveau

Yves Alié / 28.07.20

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